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Dernière mise à jour Windows 10 : un invité surprise s’installe sur votre PC

Microsoft a récemment déployé une nouvelle mise à jour cumulative pour Windows 10, identifiée sous le code KB5051974. Si cette mise à jour vise à améliorer la sécurité et la stabilité du système, elle est surtout remarquée pour un détail qui agace de nombreux utilisateurs : l’installation automatique de la nouvelle application Outlook, sans demande préalable ni avertissement.

Une mise à jour obligatoire avec des correctifs nécessaires

La mise à jour KB5051974 concerne principalement les versions 21H2 et 22H2 de Windows 10. Elle apporte des correctifs essentiels, notamment pour résoudre des problèmes liés aux périphériques USB, améliorer la compatibilité avec certains matériels et optimiser l’outil de capture d’écran vidéo. Ces améliorations, initialement proposées en tant que mises à jour facultatives, deviennent désormais obligatoires, garantissant ainsi une meilleure stabilité et une protection accrue contre les failles de sécurité.

Cependant, cette mise à jour ne se contente pas d’apporter des correctifs : elle installe également la nouvelle application Outlook. Même si cette version modernisée offre une meilleure intégration avec les services cloud de Microsoft, sa présence imposée sans consultation préalable des utilisateurs a provoqué un vif mécontentement.

Outlook s’invite sans prévenir

L’installation automatique d’Outlook a suscité des critiques, notamment de la part des utilisateurs fidèles à d’autres clients de messagerie ou attachés à l’ancienne version.

Nombreux sont ceux qui considèrent cette pratique comme intrusive, y voyant une stratégie agressive de Microsoft pour promouvoir son propre service. Cette décision rappelle d’autres initiatives controversées, comme l’intégration forcée d’Edge ou les notifications répétées pour inciter à passer à Windows 11.

Que pensent les utilisateurs ?

Les forums et réseaux sociaux témoignent de l’agacement de nombreux utilisateurs. Certains dénoncent un manque de respect des préférences personnelles, tandis que d’autres pointent le risque de voir Microsoft multiplier ce genre d’initiatives à l’avenir.

Pour beaucoup, l’ajout forcé d’une application qu’ils n’ont pas choisie est une « intrusion déguisée ».

Comment supprimer l’invité surprise ?

Heureusement, les utilisateurs peuvent supprimer la nouvelle application Outlook. Pour cela, ouvrez le menu Démarrer et accédez aux Paramètres. Allez dans la section « Applications », puis « Applications et fonctionnalités ». Recherchez Outlook dans la liste, sélectionnez-le et cliquez sur « Désinstaller ». Vous pouvez également cliquer avec le bouton droit sur l’icône Outlook dans le menu Démarrer et choisir directement l’option de désinstallation. Cette manipulation, bien que simple, nécessite de prendre le temps de la réaliser, ce qui est perçu comme une contrainte supplémentaire imposée aux utilisateurs déjà mécontents par cette installation non sollicitée. Heureusement, les utilisateurs peuvent supprimer la nouvelle application Outlook. Il suffit de se rendre dans les paramètres de Windows 10, puis dans la section « Applications », où il est possible de désinstaller Outlook. Bien que simple, cette action manuelle reste une contrainte supplémentaire imposée aux utilisateurs.

Un avant-goût de l’avenir de Windows 10 ?

Cette mise à jour intervient alors que Windows 10 approche de sa fin de vie, prévue pour octobre 2025. Si Microsoft continue de fournir des correctifs de sécurité, l’ajout forcé d’applications pose question. Beaucoup craignent que d’autres logiciels ou services soient imposés dans les prochaines mises à jour, renforçant les inquiétudes sur l’avenir de l’écosystème Windows. Cette situation reflète les tensions entre l’entreprise et ses utilisateurs, illustrant les défis liés à la gestion d’un système d’exploitation en fin de cycle tout en maintenant une relation de confiance.

Gregory, réparateur informatique

Passionné d’informatique depuis tout petit, j’ai très jeune commencé à démonter tout ce qui ne fonctionnait plus à la maison pour essayer de les réparer. Parfois avec succès, parfois pas… Si internet eut éxisté à l’époque, j’aurais certainement eu un meilleur taux de réussite dans les succès.

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